mardi 31 juillet 2012

vendredi 22 octobre 2010

Back home





« Life is short, break the rules, forgive quickly, kiss slowly, love truly, laugh uncontrollably, and never regret anything that made you smile. »

Je suis de retour et je repense à ces 8 mois passés. Des images, des souvenirs nombreux :

L'Inde, l'incroyable, le beau rencontrant le laid, la richesse côtoyant la pauvreté, l'ère technologique juxtaposant le moyen age, les saris de couleurs vives, la tristesse et la joie des visages d'enfants, le regard et l'attitude écœurants des hommes envers les étrangères, les tuk-tuk klaxonnant en permanence, ces longues attentes suspendues dans le temps, sa pollution, sa corruption, ses odeurs enivrantes et écœurantes, …

La Thaïlande, relaxante et pervertie par le tourisme, l'argent facile, ses vieux européens, la prostitution, ses massages, sa nourriture exotique, la beauté de ses plages turquoises, ses visages souriants, mais oh combien mystérieux qui rendent difficiles l'approche, sa discrétion, sa distance envers le farang, sa corruption, ...

L'Australie, le pays des bisounours, où tout le monde il est beau, il est gentil, rit, le soleil brille et raffole de superlatifs « awesome », « fantastic ». Terre moderne d'accueil, d'immigration, il est évident qu'il y fait bon vivre. Un des pays les plus prospères mais à la recherche de racines. Les Australiens sont sportifs en ville, courent, surfent, se couchent tôt, se lèvent tôt, les restaurants terminent leur service à 21heures, mangent au Hungry Jack au format XXL, font des barbecue le week end en famille, ou bien se mettent une tête au bar entre mates ou vont au délicieux restaurants thailandais, argentin, italien en semaine. Un petit goût d'Amérique avec pour certains la nostalgie de l'Europe, des ancêtres anglais, écossais, ...

La Nouvelle-Zélande, pays où la lumière est divine, les paysages verdoyants, les kiwis friendly, dans leur petit bout de paradis tranquille qui sont à la recherche de sensations avec les sports extrêmes et/ou à sensations: bungee jump, rugby, skydiving, white rafting, les rugbymans, le pavlova, les burgers XXL, ….

L'Argentine, la mélancolique, avec son tango, ses cafés, son bife de chorizo, son dulce de leche, ses visages tristes dans les rues de Buenos Aires où l'insécurité règne, ses cartoneros qui éventrent à la nuit tombée les monticules de sacs plastiques, son architecture rappelant les immeubles haussmaniens, les gauchos, la chaleur des portenos, ses milongas, les argentins dragueurs, peu fiables, les diners à 22h, les soirées démarrant à 3heures du matin pour finir à l'aube, ...

Sans oublier la France, et Paris la ville lumière, où tous les étrangers rêvent d'aller au moins une fois dans leur vie mais qui leur réserve un accueil froid une fois sur place. La France avec sa réputation de râleurs, de liberté de pensée, d'accent « so sexy », de french touch, de margoulins, qui ne se lavent pas souvent, qui font grève tout le temps, mais où il fait bon vivre avec son vin, son fromage au lait cru, la tour d'Eiffel, sa baguette et Edith Piaf (ou Jacques Brel au choix).

Avancer, faire confiance à son prochain, ne pas se retourner, prendre du recul, apprendre à être patient, mesurer que le temps est précieux, s'ouvrir aux autres, apprendre des autres : ce sont les multiples leçons de cette aventure.

J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai aimé, j'ai pardonné, … et je ne regrette rien. Parce que c'est vrai la vie est trop courte

Je rentre, je dois me réadapter, la France est en grève, récupérer un toit, mais je sais où je vais dormir ce soir, payer mes impôts, j'ai remplacé mon passeport par des tickets de métro, je peux choisir entre plusieurs paires de chaussures, ne plus transporter ma maison sur le dos et le café est deux fois le prix d'un repas en Inde, ... qu'importe je suis heureuse de retrouver Paris, ma famille et mes amis !!!

Merci à toutes et tous et en particulier Shweta, Paul, Sunny, Kath, François, Karine, Cherry, Viviane, Tommy, Colin, Ceedy, Sophie, Sofie, Gina, Vanessa, Michael, Boris, Manu, Anne, Tristan, Olivier, Rémy, Helen, Sam, Fabienne, Maria, Christine, Sophie, Pascal, Mark, Sarah, Mark, Ali, Kerry, Eva, Marie, Alexandra, François, Antoine, les 2 Toulousains, Aline, Héloïse, Aurélie, Diego, Rémy, Pauline, Maryse, Aurélie, Cynthia, Amélie, Boris, Florian, Maria, Christina, Gisela, Morgane, Amélie, Diego, David, Maxime, Kent, Diego, Silvia, Juan, Elsa, Camille, Bernardo, Leonardo, le mec de la pampa, Fred, Troy, Karsha, Lidia, Paul, Leah, Ani, Marina, Karl, Mark, Aurélie, Sébastien, Michal, Keren, Juan-Jose, Roberto, Fernando, Chris, Lisa, Liam, l'hôtesse Qantas, Aurélia et Brad.

Merci à ceux qui durant ce périple m'auront aidé et avec qui j'aurai partagé un moment de vie.

Merci à ceux que je vais retrouver à Paris et qui auront partagé mes aventures de loin et m'auront accompagnée par leur pensée et leur mots.

Une seul chose à retenir : suivez vos envies, écoutez votre petite voix. Vivez !

dimanche 26 septembre 2010

Life is crazy, beautiful and sad at the same time !


Je suis aujourd'hui presque jour pour jour à J – 1 mois de mon retour sur Paris et il va s'en dire que beaucoup de choses se sont passés depuis mon départ le 5 mars.
J'ai fait des rencontres merveilleuses, de lieux, mais surtout de personnes et de moi-même. Ce voyage initiatique est avant tout une aventure humaine !

Au début de mon voyage, j'ai pu apprécier le fait de ne penser à rien, d'avoir l'esprit libre, de toute attente, de prendre mon temps, parfois presque figé dans l'espace, de ne pas penser au lendemain, d'attendre par exemple un train pendant plus de 5 heures sans m'agacer, de prendre un bus pendant plus de 23 heures, de pas être stressée, de pas être attendue, d'improviser en arrivant dans un lieu, d'être déconnectée du temps, de ne pas savoir quelle jour ou quelle heure il était, de suivre mon horloge interne, de manger quand j'avais faim, de dormir quand j'étais fatiguée, et au delà de toute attente cela m'a permis d'être sereine.

Au fil et à mesure des rencontres et du temps, des évidences se sont confirmées. La chance que je pouvais avoir en faisant ce voyage, la liberté de penser, de circuler que l'on a en vivant dans un pays comme la France, mon entourage qui me manque, pas un moment sans une pensée pour chacun même si les mots n'ont pas été là, à ceux que j'ai rencontré durant mon périple et que j'espère retrouver.

Aujourd'hui je dois faire face à mon retour, le temps a pris une autre mesure, plus rapide. Bien que préparée au minimum, je dois bien avouer que je ressens un mélange d'anxiété et de plaisir impatient à vous retrouver, à retrouver Paris, un toit, le fait de me poser dans un endroit fixe, de reprendre des repères, mon métier que j'apprécie, et surtout de pouvoir bientôt partager de vive voix cette aventure autour d'un bon verre de vin et d'une assiette de fromages qui puent ! Rires

Muchas suerte a vos (bonne chance à toi)

jeudi 16 septembre 2010

Argentina : le grand Nord

Les chutes d'Iguazu



Salineas grandes


Aux environs de Salta


lundi 16 août 2010

Viva Argentina !



Sous son apparence tranquille et ses grands airs de ville européenne, Buenos Aires est une ville intense, vibrante, fatigante, accueillante et donc pleines de contrastes.

Les gens sont accueillants mais se méfient de tout à chacun. Il y a beaucoup de petites délinquances. Des touristes de mon auberge de jeunesse ont été dépouillés avec menace. Moi-même, au bout de 3 semaines, j'ai été victime de pickpocket (sans agression). On m'a volé mon téléphone, mon appareil photo et bien sur mon porte-monnaie avec ma carte Visa. Bien évidemment je me suis rendue compte de rien. Il fallait bien que cela arrive à un moment ou à un autre durant mon périple. Je me suis sentie un peu démunie sur le moment mais je n'étais en aucun cas en colère. Et puis quelque part je m'y étais aussi préparée. J'avais prévu une carte Visa de secours, restée bien au chaud avec mon passeport dans mon logement. C'est plus les souvenirs de mon téléphone qui me manquent aujourd'hui. Les photos étaient sauvegardées régulièrement sur mon netbook.

Justement à propos : la question de l'argent est intéressante ici. Toutes les transactions se font principalement en cash et comble de l'absurdité, il est très fréquent que les commerces n'aient pas de change pour rendre la monnaie. La petite monnaie est une denrée rare or tous les bus sont à paiement à pièces. La plus grosse coupure (100 pesos) est très compliquée à utiliser, or c'est celle-ci qui est donné lors des retraits bancaires, et il faut se méfier des faux-billets.

Malgré l'inflation récente des 6 derniers mois, le coût de la vie est relativement peu chère (1 euro est équivalent à 5 pesos). Un plat chaud coûté en moyenne 35 pesos (7 euros), la course de taxi est en moyenne à 10 pesos en centre ville, le ticket de métro est à 1,10 pesos. Par contre pour le logement, il n'est pas au tarif local pour les étrangers même s'il est bon marché par rapport à l'Europe. Ayant décider de rester 3 mois en Argentine, j'ai opté pour une colocation en plein centre ville. Cout : 350 euros pour le mois. Ce qui représente le salaire moyen mensuel d'un argentin (!)

Depuis le début du mois d'Aout, j'ai également trouvé un travail d'enseignant bénévole dans une fondation qui a pour but de promouvoir la culture latino-américaine dans le Gran Buenos Aires. J'y enseigne le français à des Argentins. Expérience intéressante. Le français n'est définitivement pas une langue facile !

Et bien évidemment j'ai démarré les cours de Tango ! Et c'est pas une mince affaire. Très technique et pas question de rigoler ni de ne pas se laisser guider, c'est une affaire sérieuse ici. Rires.



Et à part ça, mon espagnol italo-franco-argentin progresse gentillement, après quelques cours individuels, il me reste plus qu'à pratiquer : « un bife de Lomo rojo por favor y un vaso de vino tinto, grazias !».

Hasta pronto !
Claro (expression utilisée à outrance signifiant que tout est clair, pour marquer une approbation)

samedi 24 juillet 2010

mardi 20 juillet 2010

I feel good

... but I miss you all. J'aime cette façon à l'anglaise pour exprimer le manque qui fait usage de la première forme au singulier contrairement à l'expression française.

En ce moment au dessus de l'Océan pacifique et à environ à l'endroit sur terre le plus éloigné de Paris, j'ai une pensée pour vous et je me dis qu'une planète est entre nous ;-)




A presque moitié chemin de mon périple, je réalise combien le temps passe vite mais aussi oh combien ce voyage m'apporte en tant qu'expérience personnel unique et j'apprécie à travers mes photos vous faire partager ce que je vis à défaut de les vivre avec vous.

I miss U ALL







-- Post From My iPhone

Location:Pacific ocean